CAPTURE MAG – LE PODCAST : ÉPISODE 23 – STEVEN SPIELBERG (deuxième partie)
Ça y est ? Tout le monde a pu voir READY PLAYER ONE ? Alors en attendant qu’on vous en parle dans… la troisième partie (plutôt quatrième même, au rythme ou ça va) de notre podcast feuilletonesque consacré à Steven Spielberg, en voici déjà la deuxième partie. Go !
La team Capture continue donc d’égrener la filmographie héroïque de Steven Spielberg et autant dire que cette fois-ci, ça ne rigole plus. Jugez plutôt : 9 films en 3 heures ! Depuis le terrible et tragique tournage de LA QUATRIÈME DIMENSION jusqu’au triomphe de LA LISTE DE SCHINDLER. Une période riche pour le réalisateur puisqu’elle l’aura vu enchaîner de grandes fresques historiques comme LA COULEUR POURPRE ou EMPIRE DU SOLEIL, qui étaient censées l’inscrire dans la continuité des grands maîtres classiques qu’il révérait et lui faire gagner ses galons de cinéaste noble, mais sans jamais perdre de vue les grands divertissements trépidants qu’il affectionnait, comme les deux volets suivants de la saga INDIANA JONES.
C’est aussi la période où il aura sans doute été le plus décrié et le plus représenté, selon la vulgate critique qui aime bien ranger paresseusement les talents dans des tiroirs, comme un ado attardé incapable de produire autre chose que de gros spectacles balourds et immatures. D’ailleurs, après avoir curieusement servi la soupe à ces cinéphiles distingués en leur offrant justement un gros spectacle quelque peu balourd (le « dream project » raté HOOK OU LA REVANCHE DU CAPITAINE CROCHET), Spielberg clôturera cette période par deux films ô combien importants qui résument parfaitement sa carrière : le blockbuster JURASSIC PARK, qui reste à ce jour l’un de ses plus gros succès, et le multi-oscarisé LA LISTE DE SCHINDLER, qui le fera enfin rentrer dans la catégorie des réalisateurs respectables – si ce n’est pour une frange irréductible de la critique, qui, au lieu de justement s’extasier devant la versatilité du bonhomme, ne comprend pas comment on peut enchaîner un film d’aventures avec des dinosaures et un film sur la Shoah.
NB Nous évoquons le cinéaste Isao Takahata au début du podcast, en raison de la prochaine Nuit au Max spéciale Ghibli. Cet enregistrement a été fait avant la regrettable disparition du Maître.
Remerciements éternels à David Oghia et Monsieur Smith, sans qui ce podcast n’aurait jamais existé !
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