CAPTURE MAG N°3 - comme dans un film de john woo
Après deux numéros consacrés à William Friedkin et Oliver Stone, nous avons choisi de placer cette nouvelle édition sous le signe de l’action pétaradante sous l’œil de JOHN WOO. Ce choix s’est imposé comme une évidence, tant l’œuvre du cinéaste hongkongais a marqué notre rapport au cinéma d’action, et plus largement notre manière de penser la mise en scène, le montage, l’émotion.

L’envie de vous proposer une rétrospective digne de ce nom du maître incontesté du cinéma d’action nous trotte dans la tête depuis un moment déjà… Mais comment rendre l’hommage qu’il mérite à un cinéaste aussi riche, à son univers visuel unique, à sa carrière épique à cheval sur deux continents ? Une série de podcasts aurait probablement pu faire l’affaire, mais l’idée de consacrer un numéro du mag CAPTURE à John Woo s’est finalement imposée comme une évidence. Pourquoi ? Jaugez un peu le contenu du mag, vous allez comprendre !
Au cœur de ce numéro, vous trouverez un dossier central de 122 pages consacré au cinéma de John Woo, offrant un regard documenté, passionné et précis sur une carrière aussi singulière que riche. Pièce de résistance de ce dossier : un entretien exclusif de plus de quatre heures (20 pages !), datant d’il y a seulement quelques mois. Un échange dense, intime, qui revient sur l’ensemble de son parcours, de ses débuts à Hong Kong à son aventure hollywoodienne, jusqu’à ses derniers allers et venues entre Orient et Occident.
Autour de cet entretien-fleuve, nous avons souhaité donner la parole à celles et ceux qui ont travaillé avec lui. Ce numéro rassemble ainsi les regards croisés de collaborateurs réguliers, comme les frangins Gregg et Brian Smrz, coordinateurs de cascades, sa comédienne de fille Angeles Woo, un peu de gunporn s’impose, on ne pouvait pas éviter Rock Galotti, son armurier attitré, mais aussi Mike Werb et Michael Colleary, scénaristes de VOLTE/FACE, Steve Mirkovich, monteur de BROKEN ARROW, ses chefs opérateurs Russell Carpenter (CHASSE À L’HOMME) et Mauro Fiore (THE KILLER). Ces entretiens proposés ensemble vous offrent une vision inédite et intime d’une œuvre aussi riche que singulière. Vous y découvrez un réalisateur aussi méticuleux qu’instinctif, soucieux de ses acteurs, de ses équipes, et fidèle à une vision du cinéma où action et émotion ne font qu’un.

Comme à notre habitude, des analyses viendront compléter ces entretiens. Rafik Djoumi explore la période hongkongaise de Woo avec Yannick Dahan (LES JEUNES DRAGONS, LE MAÎTRE DU TAEKWONDO, PRINCESSE CHANG PING), mais aussi deux films emblématiques du réalisateur : THE KILLER et VOLTE/FACE.
Julien Dupuy nous raconte quant à lui les débuts du cinéaste dans ce qui deviendra son style iconique : l’heroic bloodshed (LE SYNDICAT DU CRIME I & II) et propose une analyse de BROKEN ARROW, tandis qu’Arnaud Bordas revient sur l’incontournable UNE BALLE DANS LA TÊTE.
Des analyses de JUST HEROES, LES ASSOCIÉS et un panorama des œuvres de JOHN WOO SUR PETIT ÉCRAN accompagnent nos textes sur LE RÈGNE DES ASSASSINS, THE CROSSING, et MANHUNT.

Fidèle à l’esprit de la revue, ce numéro n’est pas uniquement consacré à un seul cinéaste. Il s’ouvre aussi à d’autres voix, d’autres univers, toujours avec le même souci de croiser les regards et d’approfondir les sujets.
Un entretien avec Marianne Krawczyk, scénariste de la saga GOD OF WAR, revient sur les liens entre écriture et jeu vidéo. Nos amis du podcast Total Trax, Stéphanie Personne et Olivier Desbrosses co-signent un hommage à Angelo Badalamenti, compositeur emblématique de l’univers du regretté David Lynch, de BLUE VELVET à TWIN PEAKS.
Marie Casabonne nous invite à (re)découvrir le film et la série WHAT WE DO IN THE SHADOWS, Vincent Guignebert nous plonge au royaume d’Hyrule en revenant sur THE LEGEND OF ZELDA: ECHOES OF WISDOM, et Jonathan Zaurin conclut son interview de Wayne Kramer.
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